Axe 3 : Sport-performance
4 entrées structurent l’axe Sport-performance.
Entrée 1 : Évaluation et optimisation des variables de la performance sportive
Les travaux menés par l’axe tentent d’identifier, d’évaluer et d’optimiser différentes variables impliquées dans la performance sportive et professionnelle. Nos recherches ont permis de mettre à jour certains marqueurs biomécaniques (la puissance mécanique externe), physiologiques (consommation d’O2, réponses cardiaques et métaboliques, neuromusculaire) et psychologiques (anxiété compétitive, perception de l’effort) pour évaluer en laboratoire mais aussi en condition écologique le niveau de performance des athlètes et proposer des méthodes d’entraînement individualisées. Par ailleurs, différentes méthodes alternatives d’entraînement (imagerie mentale) sont étudiées.
Entrée 2 : Etude des mécanismes impliqués dans la récupération
La performance sportive implique une exposition à des charges de travail intensif, ce qui peut générer des effets délétères pouvant conduire au surentraînement et augmenter le risque de blessure. Pour cette raison, nous étudions aussi les mécanismes impliqués dans la récupération à travers différents dispositifs, techniques ou technologies (vêtements compressifs, cooling, immersion, cryothérapie corps entier, hypoxie, hyperoxie, exposition au chaud).
Entrée 3 : Etude des facteurs de risque de blessure et la gestion de la charge de travail
L’adoption d’une démarche de prévention de blessure implique de définir les facteurs de risques intrinsèques (niveau de performance, fatigue physique et mentale, âge, antécédents de blessure) et extrinsèques (environnement, condition de pratique, caractéristiques de l’exercice comme le temps, la durée et l’intensité) spécifiques aux spécialités sportives. Les blessures sont abordées sous l’angle de la prévention primaire, secondaire et de la lutte contre la récidive (traumatologie articulaire et musculaire).
La planification de l’entraînement intègre la régulation optimale de la fatigue qu’elle soit définie comme une diminution temporaire des performances ou une modification des mécanismes physiologiques et psychologiques sous-jacents. Dans ce contexte, l’évaluation, le suivi et la régulation de la charge d’entraînement jouent un rôle central. Elle fait l’objet de nombreuses études dans le domaine sportif et les contours de cet objet de recherche évoluent progressivement : d’une charge d’entraînement centrée sur les sessions d’exercices à une charge de travail comprenant les entraînements et les contraintes invisibles (les habitudes de vie et de sommeil comme les contraintes affectives et sociales).
Entrée 4 : Relation Athlète-Matériel-Environnement
La performance est envisagée comme étant à l’interface entre l’athlète, l’environnement (chaleur, hypoxie) et le matériel (cyclisme).
Aujourd’hui, l’adéquation entre l’athlète et le matériel en fonction de l’environnement (température, altitude) est devenue une composante majeure de la performance. Or, l’un des principaux verrous technologiques est que les équipes sportives comme les équipementiers ne disposent pas toujours des outils, du temps ni des méthodologies adaptées pour optimiser l’interface homme-matériel dans un environnement donné. Nous avons développé depuis plusieurs années un ensemble de connaissances ainsi qu’une expertise en biomécanique et psychophysiologie de l’exercice, notamment dans le domaine de la mesure de la performance, de la perception de l’effort et de la thermorégulation appliquée au sport, mais aussi auprès de sapeurs-pompiers.